Expositions

Cinematic Gardens and the Subconscious : Nature, Symbolism, and the Psyche on Film

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Description

INTRODUCTION

Tout au long de l’histoire du cinéma, les jardins, parcs, cours et autres espaces verts ont été bien plus que de simples décors ou lieux de tournage. Ils ont servi de lieux où les désirs, les angoisses et les fantasmes s’expriment, et où le sens est recherché – que ce soit dans des sanctuaires tranquilles ou dans des labyrinthes enveloppés de mystère. En même temps, ces espaces mettent en valeur la nature façonnée et cultivée par l’intervention humaine, ainsi que des zones laissées sauvages et indomptées, soulignant ainsi la tension entre l’ordre et le chaos.

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Que ce soit le jardin clos de The Secret Garden (1993) qui reflète le deuil et la quête de soi, les pelouses suburbaines de Broken Flowers (2005) signalant un statut social, les terrains ornés de château dans Last Year at Marienbad (1961) qui tordent le temps et la mémoire, les parcelles coloniales dans The New World (2005) exposant les structures de pouvoir entre colons et peuples autochtones, ou le jardin japonais dans Kill Bill (2003) devenant un champ de bataille stylisé – les jardins au cinéma ont toujours reflété des réalités sociales profondes ou des états émotionnels, servant de fenêtres sur le subconscient.

Destinée à la fois aux cinéphiles et aux amateurs de jardins, cette série explore le rôle et le symbolisme des jardins cinématographiques à travers quatre conférences : Gardens & Power, Gardens & Love, Gardens & Crime, et Gardens & The Gothic.


GARDENS & CRIME

Des classiques du genre "whodunnit" aux thrillers modernes, les jardins et parcs ont servi d'arènes pour des actes immoraux, des découvertes sinistres, des meurtres et de l’espionnage.

From ECHO.lu

Dans Sleuth (1972), les terrains soigneusement entretenus d’un domaine riche deviennent la scène de la tromperie et du meurtre, tandis que Blow-Up (1966) suit un photographe entraîné dans un homicide potentiel après avoir accidentellement capturé un incident suspect dans un parc de Londres. Blue Velvet (1986) juxtapose ses pelouses suburbaines parfaitement entretenues avec la découverte macabre d’une oreille coupée, suggérant les abysses moraux qui se cachent sous la surface de la petite ville de Lumberton. Pendant ce temps, The Shining (1980) transforme un labyrinthe de haies en un reflet angoissant de la lente descente du protagoniste dans la folie.

En plaçant des actes violents dans des décors apparemment paisibles, ces films accentuent le choc entre la tranquillité de surface et la menace cachée.

Langue : anglais

  Informations pratiques Dates et horaires : 13 juin 2025 – 18:00 - 19:30 Lieu : LUGA Lab – Vallée de l'Alzette Tarif : Gratuit Inscriptions : http://tickets.luxembourg-ticket.lu/38481

Informations pratiques

Event location

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